| | | ▬rozen hastings •• untitled |  |
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|  Sujet: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:11 | |
| •• Rozen Lucille HASTINGS ••
feat. Rachel Bilson
 (c) misery angel
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DATE DE NAISSANCE : Un 22 octobre il y a 24 ans.
LIEU DE NAISSANCE : Saint Bel, en Louisiane.
GROUPE SANGUIN : AB négatif, très rare.
STATUT SOCIAL : Célibataire
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▬ NOTHING & EVERYTHING
→ POUVOIR : Le don de Rozen a longtemps été une malédiction pour la jeune femme. Incapable de sortir de chez elle pendant de longs mois, assourdie et affaiblie par le flot d’émotions qui la submergeaient quand elle mettait le nez dehors. Elle avait été diagnostiquée comme souffrant d’une sorte de syndrome bipolaire enfantin ou encore d’autisme. Rozen se renfermait sur elle-même, ne sachant comment maîtriser tout ce qui s’abattait sur elle, les habitants, et même sa propre famille la croyait complément folle. A l’époque on n’avait pas la moindre idée qu’elle est ce qu’on appelle une télé-empathe. L’empathie est le fait de ressentir toutes les émotions des personnes alentours, ce qui avait pour conséquence de faire totalement oublié à Rozen ce qu’elle-même ressentait. Sa joie de vivre dispararue à l’encontre de la peur et l’appréhension de sa mère, ou de la colère de son père. Sa propre personnalité n’existait plus jusqu’au jour où elle s’est rendue compte qu’elle était capable d’influer les émotions des personnes autour d’elle ou tout simplement de les bloquer dans une partie de son esprit, faisant complètement obstruction de ce brouhaha de sentiments divergents. A présent, Rozen a réussi à faire la part des choses et est capable de différencier sa propre personnalité de celles qu’elle capte à longueur de journée, mais le traumatisme et le rejet qu’elle a vécut durant toute son enfance ont eu des conséquences incontournables et il est quasiment quotidien que Rozen se serve de ce don pour s’amuser ou punir certaines personnes.
→ OCCUPATION DIURNE : Pour certains la vie est une mascarade sans nom, pour d’autre une béatitude dont il faut profiter jour après jour. Rozen n’a pas vraiment d’avis sur la question, sa vie n’est pas une mascarade tout comme elle n’est pas d’une joie sans faille. La jeune femme de 24 ans passe ses journées à ne faire que ce qu’elle a envie, la plupart du temps, elle dort assez tard, récupérant de ses nuits d’insomnies ou de débauche incluant alcool, sexe et drogue, entre autres. Les seules choses lui permettant de lâcher tout contrôle et de se retrouver face à un trou abyssal complètement vide d’émotions, l’unique raison pour laquelle elle continue de vivre ainsi : la délivrance qu’elle ressent grâce à l’alcool et aux drogues dures qu’elle ingère. Rozen ne travaille pas, elle n’en a jamais vraiment eu l’intention, se retrouver cloîtrée au milieu d’un tas de personnes incapables de gérer leurs émotions lui ferait perdre la tête, la solitude est son destin, un destin qui ne lui déplait pas. L’unique source de revenu de la jeune femme tient à sa cleptomanie et aux drogues qu’elle vend au prix fort. Rozen use et abuse de son don envers les banquiers, joailliers, médecin, dealers… Envers à peu près tout le monde en fait, pour ensuite revendre les bijoux, pillules ou herbes qui font rire. Le seul domaine qu’elle n’ait pas encore approché est le traffic de sang humain, mais elle a entendu dire que celui qui vend son sang aux vampires peut rapidement se faire beaucoup d’argent…
→ CONVICTIONS : Rozen n’est pas tolérante, quand on lui fait du tord, elle ne pense qu’à sa vengeance. Cependant quand des personnes se font du tord entre elles, elle regarde ça avec un plaisir non dissimulé. C’est exactement ce qui se passe avec la guérilla opposant les vampires à la confrérie de la lumière ou nom du genre. Rozen n’a pas d’avis, elle se moque complètement de qui va gagner, qui va perdre, qui croque qui, qui plante qui. S’ils veulent s’entretuer c’est leur problème comme elle se plait à dire, mais elle reste fascinée par les vampires, leurs facultés, leur sang et rien que pour ça elle n’aimerait pas que cette race soit éradiquée de la planète.
→ SIGNES PARTICULIERS :
♦ What about her…
Froide, hautaine, mystérieuse, aussi folle que sa tante, voilà les adjectifs les plus cités par les habitants de Saint Bel concernant Rozen Hastings. Ils ne sont pas élogieux, et pour cause, Rozen ne fait rien pour qu’on lui lance des compliments, cependant, les personnes les plus impartiales ajouteraient à la liste des mots tels que belle, fascinante, perspicace, douée.
Rozen est un paradoxe en elle-même, on l’envie autant qu’on la craint, on la déteste autant qu’on l’aime. Les personnes qu’elle côtoie voient en elle une meneuse, la personne sur qui toutes les décisions et tous les choix reposent. Chacun veut se croire son ou sa meilleur(e) ami(e), personne ne supporte qu’elle choisisse telle personne plutôt qu’une autre, qu’elle trie les personnes à qui elle adressera la parole, qu’elle fonctionne de manière si drastique, d’un côté les personnes lui ressemblant et donc, dignes d’intérêt et de l’autre, tout ceux qui n’entrent pas dans la première catégorie. On aime être avec elle, proche ou non, du simple fait d’être dans le même bar qu’elle, ou d’être assis juste à côté d’elle au cinéma que d’être plongé au cœur de ses draps glacés, blotti contre son corps frêle qui semble si fragile. On déteste être son opposé, être assis en face d’elle veut dire devoir sentir son lourd regard sur soi, ne pas être ami avec elle est comme être dans un flou abyssal, ne pas savoir si on est du côté des personnes qui ne risquent rien ou de celui des gens qui auront à faire à elle, être face à elle signifie devoir supporter ses jugements, ne pas être comme elle indique devoir subir sa haine et son dédain. Car oui, Rozen juge et méprise, vengeance personnelle quant aux nombreuses rumeurs et murmures qu’elle a du subir durant toute sa jeunesse.
Le mystère est la nature propre de Rozen, on ne sait pas ce qu’elle pense, elle reste secrète, ne dévoilant jamais ses pensées, ne laissant jamais percevoir le moindre tressaillement par peur de trop s’exposer au danger environnant. Rozen ne parle pas pour ne rien dire, ni même pour dire quelque chose. Elle garde le silence pour ne pas être hypocrite, pour cultiver l’épais voile de ténèbres qui l’entoure et dont elle est secrètement fière. Elle se sent forte de son silence, tout comme elle se sent puissante lorsqu’elle laisse la langue de vipère acérée prendre le dessus. Rozen ne fait pas dans la demi-mesure, elle ne reste pas dans le gris, c’est soit blanc, soit noir. Elle n’omet pas de dire quelque chose, elle ment avec talent, elle ne se défend pas, elle attaque ou laisse couler sans y porter le moindre intérêt. Elle ne murmure pas, elle énonce clairement ; elle ne chantonne pas, elle se parle à elle-même ; elle sourit, c’est que vous l’intéressez ce qui peut être très mauvais ; elle ne pleure pas, elle se referme sur elle-même ; elle ne fait pas confiance, elle utilise et teste.
Rozen est un tout et son contraire, elle est une négation, une antithèse, un caractère de feu, une ombre planante.
♦ Little known facts about Rozen Hastings…
•Elle possède un tatouage…Endroit inconnu et non visible dans la vie de tous les jours.
• Elle n’a jamais gouté au sang de vampire et pense réellement à échanger le sien pour quelques gouttes de l’élixir des êtres immortels.
• Elle tient très bien l’alcool.
• Elle relit « Les Hauts de Hurlevent » chaque année pour son anniversaire. L’œuvre d’Emily Brontë est pour elle le plus grand chef d’œuvre littéraire du monde.
• Elle fume beaucoup trop, et pas que des cigarettes.
- Citation :
- PSEUDO : celle qui se fait rare mais qui n'est pas encore morte : Flooow' alias Propaganda
ÂGE : 23 ans ! La première fois que je le dis depuis que je les ai ! Et en plus le voir écrit sous mon avatar ça me fait bizaaaarre !
OU J'AI CONNU LE FORUM : J'ai reçu un ticket gagnant comme dans Charlie et la Chocolaterie^^
POURQUOI JE ME SUIS INSCRIT : Parce que je l'attendais depuis plus d'un mois, que je m'étais mise en pause rpgistique pour l'attendre, que ma vie s'était arrêtée...
Dernière édition par Rozen Hastings le Lun 23 Nov - 23:13, édité 6 fois |
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:11 | |
| ▬ BREAKDOWN & CONFESSION
Part One : How it began
« Elle me fait peur Jeff, regarde là! Elle semble tétanisée, dans un autre monde ! »
« C’est ce que le docteur avait dit Nancy ! Les enfants autistes vivent dans un autre monde, c’est le concept ! Et maintenant si tu pouvais la laisser tranquille et me laisser tranquille par la même occasion, je dois trouver un moyen pour payer cette satanée institution ! » La peur de Nancy Hastings, et la colère de son mari Jeff, étaient omniprésent dans l’habitacle de la voiture en mouvement. Ni l’un ni l’autre ne pouvait imaginer ce que ces émotions avaient pour effet sur leur fille, ils ne savaient pas qu’ils étaient la cause, la source de son mal être et qu’à simplement cinq ans elle était incapable de comprendre ce qui lui arrivait et par conséquent incapable d’y remédier. Une larme coula sur la joue de Rozen, imitant à la perfection la larme qui coulait sur la joue de sa mère.
« Tu m’en veux et tu lui en veux parce qu’elle est malade… » murmura la femme en regardant par la fenêtre.
« S’il te plait Nancy pas cette conversation pour le moment ! »
« Mais ce n’est pas de sa faute ! Ni de la mienne ! Tu voulais un fils, je le sais bien, tu étais déçue de la naissance de Rozen et maintenant en plus elle est malade… »
« Ca suffit Lucy, j’ai dit pas maintenant ! »
« Lucy? Qui est Lucy?...... Jeff, qui est cette Lucy?! »
« J’ai dit ça suffit ! Ne me pose pas de question, laisse moi… » Sa phrase fût interrompue par le cri perçant de sa fille, il avait quitté la route des yeux simplement quelque secondes et n’avait pas vu le camion arriver juste en face de lui, il n’eut même pas le temps de le voir avant de le percuter de plein fouet. Les vitres se brisèrent en mille éclats, la tôle se froissa dans un bruit assourdissant et pourtant elle restait alerte et éveillée durant tout l’accident, incapable de bouger, sa ceinture lui comprimant la poitrine. Quelques minutes plus tard, les sirènes s’approchaient, des voix entouraient la carcasse de la voiture, et Rozen se risqua à tourner la tête rencontra une paire d’yeux du même bleu que ceux de sa mère.
« Par ici ! L’enfant est en vie, il faut la sortir de là ! »
***
« On raconte que c’est sa tante qui va s’occuper d’elle, la Tanya… »
« Tanya la sorcière ?! »
« Exactement ! Pauvre enfant, une autiste placée sous la tutelle de cette folle… Les services sociaux sont tellement incompétents de nos jours… »
***
Elle frappa à la porte trois fois, dans un bruit sourd. Son neveu, en plein milieu du salon en échappa son verre de whisky et se rapprocha instantanément d’une jeune fille semblant apeurée alors que son beau-frère ouvrait la porte. Sa sœur se leva instantanément reposant son verre pour regarder la nouvelle arrivante comme s’il s’agissait d’un fantôme. Cela faisait plus de 5 ans qu’ils n’avaient pas eu la moindre nouvelle, n’en désirant pas, se complaisant dans le fait de la voir sortie de leurs vies. Elle choisissait le moment le plus inopportun pour réapparaître, alors qu’ils célébraient l’arrivée prochaine de la descendance Dalloway. Ce fût Arthur qui parla en premier.
«Que fais-tu ici ? » Tanya lâcha un rire sardonique en secouant sa tignasse en bataille.
« Ne sois pas tant sur la défensive Arthur… Alors… » Elle s’approcha du fauteuil sur lequel se trouvait son neveu, James et sa femme, en fixant le couple d’un regard pénétrant. Tous deux baissèrent les yeux en même temps. Satisfaite elle se retourna en affichant un grand sourire malin. «On n’invite plus Tati Tanya à vos petites sauteries ? »
«Tanya… »
«Ne t’inquiète pas Becky, je ne reste pas. J’ai une affaire importante à régler en Bulgarie. »
«Bulgarie? C’est donc là que tu te cachais? » Cette question ne récolta qu’un autre regard plein de malignité et ce petit sourire si dérangeant de la part de Tanya.
«Tu n’as pas vraiment envie de le savoir n’est-ce pas? » Silence. «J’ai juste besoin d’une nounou pour quelques jours. Elle dort dans l’ancienne chambre de James, je la reprendrais dés que j’en aurais fini avec ces satanés chiens. » lâcha Tanya sur un ton égal en relevant son capuchon sur sa tête. A peine avait-elle fini qu’elle se dirigeait déjà vers la porte.
«Quoi ?! » lança un Arthur des plus incrédules.
«Une nounou? Non Tanya, nous ne pouvons pas la prendre, nous l’avons dit au notaire, nous ne pouvons pas !»
«Vous ne pouvez pas ou ne voulez pas, Becky ? Je sais qu’elle vous fait peur, mais c’est aussi ta nièce… Nancy n’aurait pas aimé te voir rejeté sa fille comme ça… A dans quelques jours » Tanya Thornton claqua la porte avant que sa sœur et son mari n’eut le temps de lui répondre, quelques secondes plus tard, sa voiture filait à toute allure. Aussitôt, la famille se précipita dans la chambre de leur fils, où, comme Tanya l’avait dit, la petite fille de 5 ans dormait paisiblement. La couverture portait les initiales R.L.H., Rozen Hastings était bien là, l’enfant que Rebecca avait refusé de prendre en charge après la mort de sa sœur.
***
«Elle a été très sage… »
«Je sais. Elle l’est toujours. » Tanya prit la main de Rozen dans la sienne, la petite fille avait gardé le silence pendant la totalité des trois jours qu’elle avait passé chez sa Tante Rebecca. Tanya caressa tendrement les cheveux de la petite fille, elle ne semblait pas être la même femme cruelle et folle que tout le monde traitait de sorcière, l’amour était évident dans son regard. Cependant, Rebecca ne le releva pas, sachant qu’elle ne ferait que braquer sa sœur.
«Vas-tu m’en dire plus ? Pourquoi la Bulgarie, cette histoire de chien? »
«Tu ne me croirais pas si je te le disais, alors à quoi bon. » répondit Tanya après quelques instants de silence. «Nous allons retourner à Saint Bel, elle a besoin de repaires, c’est pour ça que j’ai du régler quelque affaires, pour pouvoir lui offrir une vie plus calme, sans devoir retourner en Bulgarie. Les on dit des gens seront bien suffisants à supporter…»
«Quand te reverrai-je ?» La femme brune quitta la petite fille des yeux pour regarder longuement sa sœur. Cette dernière comprit aussitôt qu’elle ne le saurait pas, que Tanya continuerait de vivre une vie d’ermite, alimentant ainsi les rumeurs des habitants. Sans doute qu’elles s’étaient bien trouvées toutes les deux, Tanya avait toujours été imprévisible, attirée par toutes sortes d’étrangeté, de danger, tout ce qui avait un rapport plus ou moins surnaturel. Durant ses années d’adolescence elle affirmait avoir été mordue par un vampire, sa réputation de folle était née de là. Et elle ne s’était pas estompée depuis, à croire que Tanya se complaisait dans cette situation. Rebecca se demandait qu’elle avenir la petite Rozen aurait avec sa sœur, cependant, elle était incapable de prendre soin de l’enfant, son mutisme, son regard froid et perçant lui donnait froid dans le dos. Tanya semblait la seule capable de faire abstraction de cette étrangeté émanant de la fillette. Finalement, sa sœur attrapa le sac au pied du lit et quitta la pièce, la maison, leur vie, jusqu’à la prochaine fois…
Part Two : Welcome to that world
La maison était poussiéreuse, perdue au milieu de la forêt, à l’abandon pour les rares personnes qui la osaient s’aventuraient jusqu’ici. Elle n’était qu’une sorte de manoir hanté pour la population locale, tout ce qu’il y a de plus banal. Savoir que la folle Tanya Thornton y vivait, gardait les gens à l’écart, un lieu de vie idéal depuis plus de 6 ans pour les deux habitantes. Avec les années, Rozen avait finalement compris les agissements de sa tante, ce qui lui valait d’être appelée une sorcière. La femme d’environ 35 ans était comme elle, dotée d’un don spécial que certains avaient devinés sans vraiment mettre le doigt dessus. Tanya avait expliqué à sa nièce qu’elle avait le pouvoir de persuasion, la capacité d’influencer les gens à faire ce dont elle avait envie, les manipuler comme on s’amuse avec des marionnettes. Elle avait enseigné à Rozen à contrôler son don, à l’apprivoiser, à ne plus le voir comme une malédiction mais plutôt comme un don du seigneur, pourtant, chaques jours, Rozen entendait toujours les mêmes murmures en ville.
« Cette enfant me donne froid dans le dos, mon fils dit qu’elle est foncièrement mauvaise… » murmura Mme Miller à Elga O’Donnell alors que Rozen passait calmement près d’elle. Elle ne fit, bien entendu aucun efforts pour que la fillette n’entende pas leur conversation.
« Mauvaise? Pourquoi? Que fait-elle? »
« Elle est autiste ou quelque chose du genre… Elle ne parle presque jamais et lance des regards noirs à tout le monde. Mon fils m’a raconté qu’un jour elle avait arraché toute une poignée de cheveux à la jeune Roxanna Fletcher, vous savez, cette petite fille aux magnifiques cheveux blonds… Jalousie sans doute, ça l’a prise tout à coup, elle a traversé la cour et attrapé les cheveux de Roxana ! » Rozen ferma les yeux, rien de tout ça n’était vrai, Roxanna avait inventé cette histoire pour se faire plaindre, une nouvelle fois… Si on l’écoutait, Rozen l’agressait plusieurs fois par jour alors qu’elle ne lui portait pas la moindre attention.
« Mon Dieu ! Mais qu’ont ils fait? Que fait-elle toujours à l’école ? »
« Il n’y avait soi-disant pas de preuve de sa culpabilité… Moi je vous le dis, quand on est responsable de la mort de ses parents et élevée par la folle Tanya, les preuves sont toutes faites. »
« Il parait que sa mère était devenue folle avant l’accident, à cause d’elle… »
« Ce ne serait pas étonnant, c’est une tare de la famille il faut croire... »
De telles paroles, de telles accusations, elle devait les supporter tous les jours. Quand Tanya était près d’elle, elle fonçait voir ses commères pour défendre sa nièce, la réputation de sa tante s’avérait être très bénéfique, tout le monde la craignait, l’imprévisible folle Tanya. Rozen ne faisait que de se nourrir de l’espoir qu’un jour, lorsqu’elle contrôlerait son don à la perfection, elle se vengerait de toutes ces rumeurs infondées, de Roxanna Fletcher, Marcus Miller et sa chère mère et tous les autres qui ne voyaient en elle qu’une pauvre folle. Elle était juste loin d’imaginer à quel point sa future position serait jouissive.
***
«Rozen… » appela Marcus Miller, jeune garçon qui l’avait tant détesté étant enfant et qui maintenant lui courait après tel un chien. La jeune fille se retourna lentement. Rozen était devenue une jeune fille absolument magnifique, d’une beauté mystérieuse qui ne laissait absolument personne indifférent. Ceux qui la craignaient étant enfants étaient devenus fascinés par l’aura qui s’émanait d’elle, ils l’observaient, de loin toujours, n’osant pas vraiment l’approcher. On disait qu’elle aussi, était une sorte de sorcière…
Le regard regard sombre et vif de Rozen, entouré de khôl noir se plongea dans les yeux dramatiquement communs de Marcus. Elle attendit qu’il ouvre la bouche, sentant qu’il luttait avec les mots. Ca en était tellement affligeant qu’elle avait envie d’en rire.
«Je… euh… je voulais savoir si… à l’occasion… Tu… euh… viendrais au…au…au Glorious Tankard avec m….avec moi ? » déglutit-il avec difficulté. Rozen l’observa, il baissa les yeux, mal à l’aise sous ce regard froid impossible à déchiffrer. Sa décision fût prise en quelques secondes. Elle s’approcha de Marcus, sa main se glissa dans la sienne. Le jeune homme releva vers elle un regard troublé, il n’eut pas le temps de lui demandait ce que ce geste voulait réellement dire qu’elle l’emmenait avec elle en directions des gradins. Il lui demanda ce qu’elle faisait, où elle l’amenait, mais elle ne répondait pas, Rozen ne répondait jamais. Il aimait ce mystère l’entourant, mais à cet instant précis il commençait à devenir inquiet. Il jettait des regards partout autour de lui, tentant de trouver l’un de ses amis qui n’avait pas encore quitté le stade après l’entraînement de foot. On racontait que cette fille était aussi folle que sa tante, venait-elle tout juste de décider qu’elle avait envie de le torturer ? L’amenait t’elle dans son antre où s’élevait un temple, serait-il le sacrifice qu’elle attendait ? Tant de pensées se confondaient dans sa tête et quand Rozen le poussa dans un coin, sous l’escalier, il ne s’attendait pas du tout à sentir les lèvres de la jeune demoiselle sur les siennes. Ses inquiétudes s’envolèrent dès qu’elle commença à l’embrasser, approfondissant le baiser quelques secondes plus tard. Les mains de Rozen commençaient dès lors à déboutonner la chemise de Marcus. S’en suivirent rapidement les pulls, le pantalon et la jupe des deux jeunes. Le plaisir était là, elle ne jurait que par ça, quand elle voulait, où elle voulait, avec qui elle voulait. Il s’était proposé, Rozen n’avait pas réfléchi une seconde de plus. Elle lui donnait ce dont il rêvait, elle assouvissait ses envies, les deux seraient comblés et pourraient vaquer à leurs occupations respectives. Marcus n’était pas gauche, ses gestes, caresses, baisers étaient réfléchis, Rozen sut qu’il savait ce qu’il faisait, elle aussi. Les soupirs se firent plus vibrants et pressants, il la colla contre le mur, leurs sous-vêtements rejoignirent la pile sur le sol et l’étreinte se fit bien plus passionnelle.
Quelques minutes plus tard, Marcus reprenait son souffle, adossé contre le mur en observant Rozen qui enfilait ses sous vêtements en silence. Elle avait besoin d’une cigarette, elle se baissa, sortit son paquet et alluma le bâtonnet de nicotine sous le regard fasciné du jeune homme. Il se croyait maître de la situation, il croyait avoir obtenu Rozen à lui seul, et c’est donc avec une confiance en lui démesurée qu’il tendit la main pour caresser l’épaule nue de la jeune fille. Rozen expira la fumée de sa cigarette et regarda Marcus. Il croyait à l’étreinte post-coïtale de tous les couples heureux, comment pouvait-il se leurrer ainsi ? Sa confiance infinie ne diminua pas suite à l’absence de réponse de Rozen à sa tendre caresse, il devait se sentir pousser des ailes vu ce qu’il lui demanda.
«Ma mère doit être en train de m’attendre… Tu voudrais venir manger chez nous ce soir ? » Lentement, dans un geste qui se voulait dramatique, Rozen quitta sa jupe des yeux et les posa sur Marcus, un regard perçant qui le mit aussitôt mal à l’aise. Il devait se croire privilégié dans le cœur de la jeune fille. Elle entendit un faible grincement qu’il ne distingua pas. Quelqu’un venait par ici, elle connaissait cet endroit par cœur pour y venir très souvent. Elle était cependant loin d’imaginer qu’un des coéquipiers de Marcus les avaient vu se réfugier sous les gradins et avait indiqué cette direction à la mère du jeune homme. Sans quitter Marcus des yeux elle se baissa et ramassa ses autres vêtements, un sourire sadique se formant au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de lui. Sa main descendit le long de son torse nu pour finir sur l’organe masculin du jeune homme. Il étouffa un soupir alors que le toucher de Rozen faisait son effet. C’est alors que la voix d’une femme se fit entendre.
«Marcus, où es tu ? » Rozen s’éloigna rapidement du jeune et croisa Mme Miller sur le passage. Les deux femmes se toisèrent du regard et Rozen partit en éclatant d’un rire sonore et sardonique, un son capable de vous donner des frissons dans le dos, vous glaçant l’échine. C’est alors que Mme Miller posa les yeux sur son Marcus et remarqua son état alors qu’il se débattait tant bien que mal avec son caleçon. «Qu’est ce que… Marcus ! Qu’elle honte !»
Quelques mètres plus loin, Rozen réapparaissait l’air de rien, ses longs cheveux bruns tombant parfaitement dans son dos, elle avançait tête haute. Elle croisa Kevin qui attendait, adossé à sa voiture, Rozen plongea sa main dans son sac et en tira un billet de 50$ qu’elle refila au jeune homme sans même lui lancer le moindre regard.
Part Three : What it’s like, in that world
Rozen referma la porte de son appartement et fourra le petit sachet en plastique au fond de son sac. Elle sorti dans la rue et se mit rapidement en direction de son lieu de travail de prédilection, le Feverish Syndrome. Une foule d’homme excités comme des poux et faisant très peu attention à leur montre, porte monnaie, téléphone et autres objets de valeurs. Les délester de tout ça est d’une facilité enfantine.
Rozen pénétra dans l’antre de débauche, la musique envahissant ses oreilles, la chaleur de l’intérieur se répercutant sur ses jambes nues qui avaient prit la température extérieure assez basse. Aussitôt une vague d’émotions en tout genre la submergea, l’excitation et l’envie étaient les plus présentes. Rozen ferma les yeux et respira profondément, au bout de quelques secondes elle rouvrit les yeux, juste au moment ou deux mains les recouvraient à nouveau.
« Alors bébé, je t’attendais… Tu es belle ce soir… » Rozen repoussa aussitôt les mains de Jason et leva les yeux au ciel juste avant de se tourner vers lui. Il la regardait comme un oiseau de proie observe sa cible, ce qui avait le don d’exaspérer Rozen au plus haut point. Depuis des semaines, il n’arrêtait pas de lui tourner autour, ne cachant pas le moins du monde son désir de passer une nuit de folie avec elle, oubliant qu’avec Rozen on ne décidait jamais à sa place. Il s’avança vers elle, prêt à l’embrasser langoureusement, cependant ses lèvres rencontrèrent un bout de plastique, en ouvrant les yeux Jason regarda le sachet que Rozen tenait entre ses doigts, elle l’ouvrit et lui tendit une petite pochette d’herbe. Comme toujours, il savait ce qu’il devait faire. Elle referma le sachet qui contenait des pillules de toutes les couleurs.
« Combien tu veux cette fois ? »
« 300. Dans une heure, dehors. » lança t’elle sur un ton égal juste avant de partir dans la foule.
« T’es folle, comment je peux vendre tout ça en 1h ? Et te ramener 300$ en plus… Rozen… Rozen ! Et merde… »
La jeune femme attendait dehors, observant les diverses montres et portes feuilles qu’elle avait récolté dans la soirée, sa pochette pleine de pillule avait largement diminuée, son propre porte-monnaie avait bien gonflé en une petite heure. Jason la rejoignit, et lui tendit une poignée de billets que la jeune femme se mit directement à compter. 170$. Elle arqua un sourcil et regarda Jason, attendant comme une explication, il lui tendit le reste de l’herbe qu’il n’avait pas pu vendre. Elle attrapa la poche sans le quitter du regard, il soupira et annonça :
« Ouai, je connais la chanson, pas de sexe ce soir… » Visiblement déçu, il tourna les talons et rentra à nouveau dans la bâtisse.
Dernière édition par Clare Gallagher le Lun 23 Nov - 22:29, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:12 | |
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| | | | Aiden Sellas
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:20 | |
| BIENVENUE  Je te réserve Blake  | |
| | | | Sally Driscoll
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:28 | |
| Merci Butbut !! J'adore ton gif  Y'a tellement d'amûr par ici ça me rend toute chose  C'est un nom qui gère de la fougère que veux-tu^^ (c'est celui de Mozart non? Et que t'as en photo facebook aussi? facebook, cte référence XD) |
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:30 | |
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| | | | Sally Driscoll
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:32 | |
| Ouais, c'est lui, mon béguin francophone du moment  (pas que j'en ai eu énormément... je n'en ai même jamais eu  ) Et, au fait, je n'ai pas commenté mais : Blake, très bon choix pour toi parce qu'elle te va super bien  Et que dire du prénom, Clare | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 14:38 | |
| BLAKE C'EST MA CHERIE QUE J'AIME En fait, je peux trop pas me passer d'elle, n'importe quel perso que je veuille essayer y'a toujours sa tête qui me vient, c'est grave docteur? XD Et comment je suis heureuse quand vous me dîtes qu'elle me va biiiien  Je vous n'aimeuh tropppp  |
| | | | Nellie Sundberg
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 21:09 | |
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| | | | Kale Buxton
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Mer 28 Oct - 21:47 | |
| YEAH tu t'es enfin fixée sur un choix d'avatar je préfère celui-ci à l'autre  Bref, bienvenue  +1 pour ce qui a été dit sur Blake  | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Jeu 29 Oct - 13:32 | |
| MERCIIIIII LES GURLZZZ Je savais que tu préférerais Blake, Sissi  |
| | | | Aiden Sellas
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| | | | | Invité
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Ven 30 Oct - 14:28 | |
| Je te rassure, y'a du copier coller C'est bon pour l'environnement de recycler XD Mais je me dépêche car à partir du début de la semaine prochaine je serai plus beaucoup là, y'a l'anniv d'une copine et ensuite je commence la foire du libre (c'est à dire que j'y bosse de 8h du mat à 20h, dur) ensuite l'anniv de ma mère... donc pendant genre 1 semaine et demi je pourrais pas y toucher donc faut que je le fasse dans le week end genre. |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Sam 31 Oct - 11:01 | |
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| | | | Invité
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 22:43 | |
| Je crois que ma fiche est finie  *il était temps, je sais...*Et si une admin pouvait avoir l'extrême gentillesse de changer mon nom en Rozen Hastings s'il vous plaiiiiit  merki mille foiiis |
| | | | Nellie Sundberg
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 22:51 | |
| Je pensais à Wentworth *BAF*  |
| | | | Nellie Sundberg
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 22:54 | |
| Tu pense à qui toi? |
| | | | Nellie Sundberg
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 22:57 | |
| MA FEMME *PAF* Siennouche (non mais en plus, outre Sienna, j'adore vraiment le nom en lui-même, simple mais poétique, il résonne bien)  | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 23:06 | |
| Han j'avais même pas pensé à Sienna, je suis con |
| | | | Aiden Sellas
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 23:08 | |
| Tu es ma première validée Oui, donc je te valide  | |
| | | | Invité
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 23:11 | |
| C'est momotionnant Merci ButBut |
| | | | Sally Driscoll
CORRUPTADMIN ♠ kill with me tonight
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled Lun 23 Nov - 23:12 | |
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| | Sujet: Re: ▬rozen hastings •• untitled | |
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| | | | | | ▬rozen hastings •• untitled | |
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