Simon LeMoyne | as if I'm not enough.

▬ NOTHING & EVERYTHING


→ FACE A SON POUVOIR : Simon se promène dans un corps capable de se métamorphoser depuis plusieurs décennies, il a donc appris depuis bien longtemps à gérer sa double nature. Ce qui a toujours eu tendance à être davantage problématique est la position des autres vis-à-vis de cette particularité qui est sienne. Ses parents ont été les premiers à lui faire comprendre qu’il était un véritable monstre, qu’il n’avait rien d’humain et si, dans un premier temps, les croire semblait la seule option envisageable, il tenta de refouler ses métamorphoses, ce pouvoir qui était sa malédiction. Dans l’exil forcé qui suivit cette découverte, il apprit néanmoins que sa capacité n’était pas un tort, qu’il devait plutôt profiter des bons côtés, de la chance qui lui était donnée par l’intermédiaire de ce don. Du garçonnet chétif et sans ami, victime de ses congénères, il devenait une personne particulière, unique, ayant la possibilité de soudainement rendre les coups, se défendre contre ses détracteurs – ce qu’il ne fit pourtant pas. Si de pouvoir se changer en animal au gré de ses envies n’étaient pas exactement un pouvoir rêvé – voler ou devenir invisible aurait été beaucoup plus cool – il révisa bien vite son opinion en découvrant que sa particularité ne s’arrêtait pas à ce simple fait. Sa condition de Changeur lui permettait de comprendre plus en détails le monde qui l’entourait, les êtres vivants ne se résumaient plus seulement aux humains, il pouvait converser – dans une moindre mesure, évidemment – avec certains spécimens, il ne voyait plus la Nature que comme une alliée le protégeant sous ses longues ailes bienveillantes. Cependant, sa vision des choses fut modifiée dès lors qu’il se rendit compte qu’il n’était pas exactement le seul à posséder une telle particularité. A partir de ce moment, il se mit en quête de compagnie de son acabit, des personnes qui, à son instar, ne jugeaient pas la différence. Bien vite, pourtant, il dut constater qu’il ne possédait pas le tempérament adéquat pour demeurer dans cette caste qui était sienne et préféra une vie en solitaire, dans un coin reculé de la civilisation et qui, apparemment, n’était pas riche en personnes particulières. Tout du moins, il le croyait auparavant. Saint-Bel s’avéra être un havre de paix, pour lui mais également pour d’autres puissances dont il n’avait pas spécialement conscience et qui n’ont de cesse de lui prouver qu’être Changeur n’est qu’un pouvoir parmi tant d’autres.
→ FORME FAVORITE : Sa première métamorphose a été des plus basiques et a contribué à forger sa personnalité de Changeur. Il y avait ce chien, chez les voisins, qui aimait s’immiscer sous la clôture séparant les deux maisons pour recevoir les caresses d’un jeune Simon insouciant ; le garçon ne possédait à l’époque aucun vrai ami et reporta donc tout naturellement son affection sur le petit bâtard qui lui ressemblait sur bien des points – il le découvrirait plus tard. Logiquement, donc, son pouvoir s’est caractérisé par une transformation en la réplique exacte de cet animal qu’il avait côtoyé des mois durant. Encore aujourd’hui, même s’il n’a plus revu ce chien – sans aucun doute mort et enterré depuis des lustres – il fait partie intégrante de lui puisqu’à chaque pleine lune, il revêt sa forme, sa fourrure couleur feu, son nez allongé, son pelage hirsute. Quelque part, Simon a toujours été ce chien sans identité, sans famille mais à la constante recherche d’affection.
→ OCCUPATIONS DIURNES : Simon LeMoyne est un personnage difficile à cerner notamment à cause de sa tendance à ne jamais avoir le même programme chaque jour que Dieu fait. L’unique point commun de ses journées est sa boutique, le Rosebud’s Harware, qu’il a racheté pour une bouchée de pain dans les premiers temps de son arrivée à Saint-Bel ; s’il n’en a pas réellement modifié la logistique principale, il a contribué à rendre l’endroit plus chaleureux grâce à des prix compétitifs – bien qu’il ne possède aucune compétition dans cette si petite ville – et à des employés peu nombreux mais efficaces. S’il ne passe pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre au magasin, il aime s’y rendre sans raison particulière, pour vérifier que tout est en ordre ou simplement pour se rendre compte qu’il a réussi à créer un endroit de partage, où tout le monde a droit à la même chose, quel que soit son niveau social, ses opinions politiques ou même sa particularité. Le reste des journées, Simon passe son temps libre à errer dans les alentours de la ville, en forme animale, par simple plaisir et besoin de se défouler, de ne faire qu’un avec sa double nature. N’étant pas du genre à énormément sortir – Saint-Bel n’est pas exactement remplie d’activités sociales – il passe la majorité de ses soirées au Glorious Tankard, où il prête toujours une oreille attentive aux divers ragots que les dames les plus âgées du coin aiment colporter. Il se tient donc à jour des dernières nouvelles de la ville tout en retrouvant les têtes qu’il connait et apprécie le plus. Car tout le monde se retrouve au Glorious Tankard après une dure journée de labeur.
→ CONVICTIONS : Malgré ce qu’ils lui ont fait endurer tout au long de son existence, Simon ne croit véritablement qu’une une seule et unique chose : l’Humanité. Il n’y a aucunement chez lui de penchant vers les Défenseurs de la Lumière ou de l’Ordre de l’Ombre bien qu’il soit de notoriété publique qu’il ne porte pas les vampires dans son cœur ; toutefois, il préfère rester le plus neutre possible, ne jetant qu’un regard critique et lointain à la situation, n’y prenant part que lorsque l’une de ses connaissances est prise entre deux feux. Il possède des contacts dans les deux parties, ce qui lui confère une place intéressante pour l’un ou l’autre sans jamais offrir des informations ou faire circuler ce qu’il entend. Le fait de ne pas prendre part à cette guerre civile est un moyen pour lui de se préserver ; sans opinion bien marquée, il n’est la cible d’aucun feu et peut donc remplir la tâche qu’il s’est attribuée depuis la dernière décennie : protéger les humains qui ne peuvent le faire d’eux-mêmes. Il a voué sa personnalité et son pouvoir à la défense des créatures non surnaturelles, qui n’ont aucun moyen de comprendre ou combattre des puissances qui les dépassent ; si quelqu’un cherche à les assouvir ou les décimer à grande échelle, le Changeur s’opposera de toutes ses forces. Opposé à cette empathie pour l’espèce humaine, il ne trouve sa place qu’auprès des créatures surhumaines qui partagent ses particularités ou en ont conscience ; il se sent bien auprès de ceux qui ne le jugent pas, qui l’acceptent tel qu’il est. Bien entendu, cette neutralité extrême fait de lui un « homme moyen », il est conscient qu’il ne sera jamais un gagnant victorieux mais également il ne se courbera face à personne. Il n’aspire à rien d’autre que vivre sa vie dans un monde qui tourne rond. Aussi rond qu’il le peut. Il évite de songer à ce qu'il adviendrait de lui le jour où une véritable guerre éclaterait.
→ SIGNES PARTICULIERS :

• Il n’a jamais été malade.
• Côté vestimentaire, il fait dans l’incontournable assemblage chemise – de préférence à carreaux – et jeans.
• Ses parents lui ont toujours fait croire qu’il était américain de pure souche, il semblerait pourtant que ses origines soient bien plus cosmopolites.
• Il baragouine le français, vestige de l’éducation de son cajun de « père ».
• Il n’a jamais franchi les frontières de l’Etat.
• Plusieurs jeunes femmes lui ont fait remarquer qu’il avait un regard à la Paul Newman.
• Il n’est pas franchement doué pour tout ce qui est nouvelles technologies.
• D’ailleurs, il possède un téléphone portable mais ne l’utilise pratiquement jamais.
• Il collectionne les boucles de ceintures.
• Il a une dent contre les coiffeurs.
• Il est solitaire autant qu’il est timide avec la gent féminine.
• Il se pose en permanence mille et une questions qui l’empêchent de vivre pleinement.
• D’où la libération éprouvée lorsqu’il se métamorphose et se laisse submerger par des instincts plus que des sentiments.
• Dans sa jeunesse, il était contraint de voler pour survivre ; passé dont il n’est pas fier et qu’il ne mentionne jamais.
• Il est l'heureux - ou pas - propriétaire d'un vieux pick-up de marque non communiquée, capricieux et peu pratique pour les créneaux. Mais il y tient beaucoup et n'a pas les moyens de s'en racheter un.

Citation :

PSEUDO : Corpse - la grande petite - Heart
ÂGE : l'âge légal pour tout ce qu'il y a d'illégal
OU J'AI CONNU LE FORUM : Au Merlotte's, par des bruits de comptoirs
POURQUOI JE ME SUIS INSCRIT : Parce que j'aime ça, talatatata

Le gif est

J'aime les griffures sur le bras raahw

C'est qu'il est sexy le Sam, je sais

Un stylo coincé entre ses incisives, Simon tapotait nerveusement contre le bord de son bureau d’une main, sur sa calculatrice moyenâgeuse de l’autre. Il avait beau refaire cent fois les mêmes calculs, il ne parvenait jamais au même résultat ; en plus de trouver cela frustrant, il commençait légèrement à douter de ses capacités intellectuelles. Entrouvrant sa bouche, il laissa s’échapper le crayon dans la paume de sa main puis le posa sur le dossier de fin de journée qui regroupait tous les tickets de caisse, chèques et autres indices de transaction, il laissa son regard vagabonder dans le reste de la pièce, s’attardant sur une pile de cartons à ranger ainsi que sur le coffre-fort ouvert. Finalement, il trouva une distraction toute faite en entendant, au loin, des bruits de pas. Il se concentra dessus afin de discerner le type de personne à qui appartenait la démarche ; son pouvoir avait ça pour lui de réussir à lui faire deviner le sexe, la corpulence et peut-être jusqu’à l’âge approximatif de tout marcheur qui passait dans le coin. Néanmoins ce fut son odorait surdéveloppé plutôt que son ouïe qui se chargea de lui en apprendre davantage sur la personne qui se dirigeait tout droit vers son magasin. Avec un entrain un peu trop poussé, il se leva de sa chaise, emportant par la même occasion le coin d’un classeur ouvert qui vint lamentablement s’échouer au sol, ne faisant qu’accentuer le désordre ambiant. Il maudit ses réflexes rouillés par l’appréhension et sortit de l’arrière-boutique à l’instant où résonnait le « ding dong » de l’entrée. Il ralentit l’allure en découvrant une fine silhouette accoudée contre la caisse, qui regardait d’un air à moitié intéressée l’étalage de piles et batteries en tout genre juste en face. Elle était brune, pas blonde comme ce à quoi il s’était attendu. Il dissimula sa déception derrière un sourire qui laissait poindre des traces de fatigue.

« Salut, Nellie. »
« Salut ! » La brunette se redressa et attendit que l’homme soit parvenu à sa hauteur pour l’étreindre rapidement en guise de bonsoir. C’est à cet instant qu’il se rendit compte qu’elle portait un pull emprunté à sa meilleure amie.
« Quel bon vent t’amène à cette heure si avancée de la soirée ? Everlee n’est pas avec toi ? » Sa deuxième question s’était échappée sans qu’il n’ait le contrôle. Malgré tout, aucune mimique sur son visage ne vint trahir autre chose que de la curiosité.
« Non, elle… Elle travaille tard, tu la connais, boulot, boulot, boulot. » Simon fronça les sourcils, peu satisfait par cette réponse qui empestait le mensonge à des kilomètres à la ronde. Nellie avait le potentiel d’être une bonne dissimulatrice, néanmoins, il y avait eu cette hésitation, d’à peine un centième de seconde, qui avait été aussi claire qu’un cri déchirant dans la nuit. Il savait qu’elle n’était plus à la morgue, ni même au poste de police ; sitôt le crépuscule débutait, elle avait dû se ruer au Blooddicted, comme elle en avait désormais la désagréable habitude. La jeune Sundberg connaissait le mépris que Simon éprouvait à l’égard de la caste vampirique et, d’un côté, il lui était reconnaissant de vouloir le préserver. « Et ai-je besoin d’une raison précise pour me rendre dans ma droguerie préférée ? »
« A t’entendre, on dirait que la concurrence est rude, » sourit le propriétaire des lieux en faisant le tour du comptoir pour se positionner derrière la caisse.
« Ne plaisante pas avec ce classement, il est très sérieux, j’en fréquente d’autres à Saint Francisville, tu sais. » Nellie fit les gros yeux pour attester de ses propos avant de tourner les talons, d’attraper le premier paquet de piles qui lui passa sous la main, le regarda longuement, le reposa et en prit un autre. Elle réitéra son petit manège trois fois avant de soupirer longuement. « Il me faut des nouvelles piles pour ma télécommande mais je ne sais pas desquelles j’ai besoin. »
« Tu plaisantes ? »
« Arrête ! Tu as vu tout ce choix ! Des alcalines, des à triple énergie, des AAA, des ++, franchement, c’est pire que le rayon shampooings d’une grande surface… »
« Tu n’en fais pas un peu trop ? » Simon s’avança à sa hauteur, parcourut rapidement le rayonnage, s’empara doucement de l’un des emballages et le fit passer à sa compagne. « Celles-ci sont parfaites pour l’utilisation que tu veux en faire. »
« Sûr ? »
« Avis de professionnel. »
« Alors je te fais confiance. » La jeune femme déposa son précieux chargement sur le comptoir et extirpa son portefeuille de son sac à main.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
« Eh bien, je paye mon achat… » L’œil inquisiteur de la demoiselle se posa sur LeMoyne qui secoua la tête catégoriquement.
« Hors de question, ma caisse est fermée, je ne vais pas y retoucher pour causer des dommages irréparables à cette pauvre vieille machine. »
« Tu te moques de moi ? » Simon la gratifia d’un regard tout ce qu’il y avait de plus sérieux. « Il ne me reste plus qu’à repasser demain alors. »
« Non, prends-les. Cadeau de la maison. »
« Jamais de la vie, je… »
« D’accord, je le note sur un papier. Regarde, là, » joignant le geste à la parole, il marqua en gros sur une feuille libre « Nellie piles 5,99$ », « comme ça tu n’auras qu’à me payer quand tu repasseras. »
« Mouais, » articula la jeune femme dans une moue. « Je serai là demain à la première heure ! »
« D’accord. » Il se garda bien de commenter le fait que le lendemain serait un dimanche.
« Je suis désolée, je dois déjà filer. Je suis de nuit au bar. On se revoit là-bas ? »
« Oui, enfin, peut-être. Je ne sais pas. Je suis un peu fatigué ce soir, je pense que je vais plutôt rentrer et profiter d’une bonne nuit de sommeil. »
« Oh, » la brunette parut décontenancée par cette réponse, l’homme n’étant d’ordinaire pas du genre à se plaindre des effets néfastes des longues journées de travail. « Dans ce cas, bonne soirée, repose-toi bien surtout. »
« Merci, bon courage au travail. »

Il la suivit des yeux alors qu’elle se dirigeait vers la sortie, son sachet à la main comme une banale cliente. Sauf qu’elle n’avait rien de quelconque, cette fille-là, il l’avait senti dès l’instant où elle avait franchi cette même porte, plusieurs années auparavant, sans qu’il ne puisse jamais mettre le doigt sur ce qui la rendait unique. Sans doute était-ce ses grands yeux sombres, envoûtant, qui avaient réussi à le toucher au plus profond de lui. Peut-être était-ce autre chose, de plus profond. Quelle qu’en fût la raison, il était toujours extrêmement ravi de l’avoir pour amie. C’était une chouette fille, forte de caractère, adorable, qui n’avait pas peur de se sacrifier pour ses proches – une qualité qu’il chérissait énormément. Son seul défaut, pourtant, était de s’intéresser un peu trop aux vampires, chose que Simon ne supportait pas le moins du monde et qu’il ne pouvait néanmoins pas combattre. Certes, lui aussi était spécial, lui aussi avait droit d’être traité de façon privilégiée ; sauf qu’il n’en disait mot et, par conséquent, aux yeux du monde, il ne valait guère mieux qu’un humain lambda. Ce qui devait très probablement être vrai, quoi qu’il en dise.

Eteignant l’interrupteur général de la boutique, il se mit en route, sans conférer de but précis à sa marche. Rentrer lui semblait être la meilleure solution, ainsi, il pourrait s’abrutir devant les programmes télévisés nationaux, offrir à son esprit l’opportunité de ne plus penser à ces batailles qui faisaient rage aussi bien dans sa ville que dans sa propre tête. Seulement, il aurait préféré ne pas rester dans son coin, une fois de plus. Parce qu’il ne trouva aucun compromis entre ses différentes envies, il se contraignit à se rendre chez lui, à terminer la journée comme elle avait commencé. En solitaire. Toujours en solitaire. Ou non. Parvenu à proximité de son domicile – qui, par commodité, était situé non loin de son lieu de travail – une odeur de terre mêlée à du parfum hors de prix lui titilla les narines. Un sourire voilé s’empara de son visage alors que son regard se posait sur la silhouette nonchalamment disposée contre la barrière basse.

« Tu as fait des heures sup’ ? Tu veux que je bouffe ton patron ? » Simon arqua un sourcil mais ne s’arrêta pas avant d’avoir atteint le porche.
« Très drôle. » Il glissa la clé à l’intérieur de la serrure puis ouvrit la porte.
« Quoi ? » s’étonna la jeune femme. « Je suis sérieuse, je pourrais lui régler son compte facilement. »
« Sybil, je suis mon propre patron. » Un silence gêna suivit sa phrase, bien vite balayé par un revers de la main de la part de la vampire. Elle occulta cette discussion de sourds en venant s’accrocher au bras de l’homme qui, déjà, faisait un pas à l’intérieur. Pour lui qui n’aimait guère être touché, avec elle il se retrouvait toujours trop bien servi. A peine avaient-ils fait deux pas à l’intérieur que la rouquine faisait comme chez elle, prenant ses aises sur le canapé défraîchi. « Ton très cher Tristan t’a abandonnée pour la nuit, encore ? » Il prit un malin plaisir à insister sur le dernier mot, ce qui fit grincer les dents de Sybil – il l’entendit de là où il se trouvait. Sans se laisser avoir, cette dernière répondit du tac-au-tac.
« Oui, il est avec sa pimbêche. Je ne comprends pas ce qu’il a avec les humaines. Surtout les blondes. »

Ce fut au tour de Simon de serrer les molaires de dégoût. Une bouffée de colère lui monta aux joues à la simple idée de voir Everlee entre les griffes de ce décoloré aux dents longues. Il referma bruyamment la porte derrière lui et se dirigea dans le salon, tout droit sur Sybil qui en couina de contentement, ouvrant grand les bras pour le cueillir alors qu’il se laissait tomber auprès d’elle. Il partit à l’assaut de ses lèvres vermeilles, ses mains enserrant sa taille fine, mais dans une résistance à laquelle il ne s’attendait pas, la demoiselle mit fin à leur étreinte. Simon chercha des réponses à cette soudaine interruption, son regard azur parcourant le visage encore juvénile de sa compagne.

« Et le romantisme ? Tu me sautes dessus sans même me demander mon nom ni mon âge. » Face à la non expression de son amant de la soirée, elle poursuivit : « Non mais c’est vrai, tu me prends pour acquise juste parce qu’on l’a fait deux fois. Ou trois. Ou quatre, bref je ne sais plus mais ça n’est pas l’important. J’ai besoin d’affection, tu comprends. Pour du sexe bourrin j’ai des collègues vampiriques qui assurent mieux que toi, tu sais. »
« Je… »
« Non, laisse-moi finir. Bon, c’est vrai qu’on ne peut pas comparer l’amour avec un vampire de l’amour avec un changeur mais le fait est que… » Elle s’interrompit, comme si, à force de parler, elle avait elle-même perdu le fil de son discours. Dans un haussement d’épaule, elle se rapprocha de Simon. « Oh et puis qui j’essaye de convaincre, franchement ? » Dans un sourire qu’elle ne remarqua pas, le shapeshifter prit son menton entre ses mains, l’embrassa avec toute la tendresse dont il était capable avant de la retourner d’un coup de rein, la propulsant sous lui. Peut-être n’était-il pas aussi « performant » que les visages pâles à dents pointues, il n’en demeurait pas moins qu’il parvenait toujours à lui tirer des cris de plaisir qui ne trompaient personne. L’effet animal, sans doute.

Simon LeMoyne a écrit:

Pour du sexe bourrin j’ai des collègues vampiriques qui assurent mieux que toi, tu sais.

So class

BRAAAAAH c'est trop mignoooooooooon

C'est rien qu'une sale vampire, que veux-tu ?

Et tu trouves ça mignon, toi ?

Pour du Sybil c'est vraiment mignon

HAAWWWW

J'adore, je t'aime mon oiseau, c'est trop choupi. Enfin, sauf quand il parle d'Evy où là j'ai plutôt envie de chouiner au final vous formez un beau carré tous les 4 .

Et mention spéciale pour le :

"Une bouffée de colère lui monta aux joues à la simple idée de voir Everlee entre les griffes de ce décoloré aux dents longues"

Trop

Et j'adore la bouille du chien sur l'icon
J'ai failli faire une anecdote sur l'arrivée de Nellie et sa rencontre avec Simon en plus, mais j'ai déjà 3 anecdotes de prévu, j'allais pas m'en rajouter une quatrième

Pauvre toutou enfin, même pas pour la dernière partie avec Sybil
Mais là tu fout la pression aux autres admins pour qu'ils finissent leurs fiches

le "décoloré" m'a trop éclater

*sort la pancarte : JE SUIS FAN !*

Merci, merci *ramasse les roses*

Et, non, je ne suis pas d'accord, il n'y a aucun "beau carré", juste trois esprits diaboliques et un malheureux
Et, ouais, il est choupi en toutou

Bah, Sybil souffre aussi, j'ai l'impression (mais à la manière d'un vampire) Et puis il ne tient qu'à toi de t'imposer, sors les griffes!

LE DECOLORE KIFFE VEGRA

Citation :

Peut-être n’était-il pas aussi « performant » que les visages pâles à dents pointues, il n’en demeurait pas moins qu’il parvenait toujours à lui tirer des cris de plaisir qui ne trompaient personne. L’effet animal, sans doute.

La conclusion m'a achevée
C'est une brave fille Evy

Sybil, souffrir ? ... Elle n'a pas de sentiments, la petiote

Muahahah