Sujet: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 21 Oct - 23:26
"Are you slipping away? This is hard for me to say I’m barely holding on… So scared of the unknown"
KATHLEEN LITTLETON •• feat. Nina Dobrev
DATE DE NAISSANCE : 16 Décembre 1990 LIEU DE NAISSANCE : Saint-Bel, LOUISIANE GROUPE SANGUIN : A- STATUT SOCIAL : Pas vraiment célibataire. Encore moins en couple.
Citation :
PSEUDO : LIILY ÂGE : 18 ANS. Majeure, effectivement. OU J'AI CONNU LE FORUM : Dans la vie, tout est affaire de relations. POURQUOI JE ME SUIS INSCRIT : Bonne question dites, j'y réfléchit encore. Peut être à cause du contexte, du design, des administratrices, de Vampire Diaries et d'Awesome ? CREDIT :enjoyyourpoison @ LJ
Dernière édition par Kathleen Littleton le Mer 21 Oct - 23:27, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 21 Oct - 23:26
▬ NOTHING & EVERYTHING
→ POUVOIR : Depuis maintenant deux ans, Kathleen se considère comme moins qu'humaine, comme une créature au fonctionnement encore indéterminé, la seule personne sur Terre pour qui les pouvoirs des comics sont devenu réalité. En effet, la jeune femme possède l'étrange capacité de transposer ses émotions à la réalité, principalement au temps qu'il fait. Pendant un long moment, elle ne fit pas le lien entre son humeur et la météo du jour, mais les signes sont devenus de plus en plus évident. Une bonne nouvelle ou un lever sur le bon pied et un soleil radieux éclairait la ville tandis qu'à la moindre contrariété, de gros nuages noirs s'amoncelaient au dessus de sa tête. Pouvant également aboutir à des tempêtes, ce qui lui est arrivé une seule fois. Une annonce des plus déroutantes, et elle rentra chez elle sous des trombes d'eau, de l'orage et un vent violent. Depuis qu'elle se sait responsable de ces changements climatiques locaux, Kathleen tente du mieux qu'elle le puisse de rester d'humeur constance, mais en est tout bonnement incapable, si bien qu'elle se retrouve souvent sous la seule averse de la ville ou, a contrario, d'un soleil éclatant. Cela dit, elle a plusieurs fois réussit à créer un courant d'air ou un changement mineur rien qu'en se concentrant intensément : elle sait donc qu'une partie d'elle serait capable de maitriser ce pouvoir. Encore faudrait-il qu'elle l'accepte.
→ OCCUPATION DIURNE : Étant tout juste âgée de 19 ans, il parait tout à fait normal que Kathleen soit étudiante. Elle suit en effet des cours à l'université de Saint Francisville, la ville voisine. Particulièrement douée à l'école, elle eut le choix entre toutes les filières mais jeta son dévolu sur la biologie. Probablement dans l'optique de comprendre ce qui peut lui arriver. Assister aux différents cours, réaliser le travail personnel associés et le temps passé dans les trajets lui occupent une grande majorité de ses journées. Le reste du temps, elle essaye de le passer seule, tranquille, loin de la ville. Parfois avec Gabriel, lorsque leur relation n'est pas trop épineuse et qu'ils arrivent à se parler sans s'entretuer. Et la nuit venue, et bien, la demoiselle profite de quelques heures de sommeil bien méritées. Quand elle n'est pas debout à étudier ou dehors avec les rares personnes qu'elle arrive à apprécier.
→ CONVICTIONS : Avant de rencontrer Gabriel, Kathleen n'avait jamais vraiment réfléchit à ce qu'elle croyait. Elle s'estimait neutre, acceptant les vampires tant qu'ils ne causaient pas d'ennuis aux être humains. Mais sa relation avec un vampire, qui plus est un vampire n'ayant rien de fréquentable l'a fait changé d'avis : elle serait paradoxalement plus contre que pour, sachant ce qu'il était capable de faire contre l'espèce humaine. Cela ne l'empêche pas de tenir à lui plus qu'à n'importe qui dans cette ville, mais sa raison la pousse à se méfier de tous les vampires, des dangers qu'ils représentent, du risque. Évidemment.
→ SIGNES PARTICULIERS :
• Kathleen refuse de dire qu'elle est en couple, mais refuse également toutes les propositions des garçons de la fac. Sa relation avec Gabriel ne pouvant effectivement pas être qualifiée de "normale" mais elle est incapable de s'imaginer avec quelqu'un d'autre que lui. • Ils passent pourtant plus de temps à se disputer qu'à réellement être ensembles. • Lorsqu'elle se rend à la fac en voiture, elle écoute de la musique classique durant l'intégralité du trajet, principalement du Tchaïkovsky. Rien de tel pour la mettre de bonne humeur le matin. • Elle n'a jamais parlé à qui que ce soit de son pouvoir. Il s'agit de son secret le mieux gardé, même si elle sait que Gabriel se doute de quelque chose. • Son groupe de musique préféré est Coldplay. Elle ne se lassera jamais d'écouter chacun de leurs albums, ayant toujours une chanson en accord avec son humeur. • Elle vit encore chez ses parents en compagnie de sa sœur ainé et de son petit frère. Il n'y a néanmoins que peu de dialogues entre elle et le reste de sa famille du fait de sa personnalité assez réservée.
Dernière édition par Kathleen Littleton le Mer 25 Nov - 20:59, édité 4 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 21 Oct - 23:27
▬ BREAKDOWN & CONFESSION
→ ANECDOTES :
« KATHEEN ELIZABETH LITTLETON ! »
La voix tonitruante de la mère de famille ébranla la maison entière, sans que sa fille ne daigne lui accorder la moindre attention. Allongée sur son lit, un casque sur la musique d’où s’échappaient les lourdes basses de la musique rock, la jeune fille avec les yeux fixés sur la fenêtre. D’humeur mélancolique, elle suivait du regard les gouttelettes dans leur course désespérée vers l’embrasure. On était Dimanche, et elle n’avait pas bougé de sa chambre de la journée. Le temps maussade était d’ailleurs le parfait reflet de ce qu’elle ressentait. Une humeur grise, maussade. Elle n’avait envie de rien, et ne comptait rien faire. Rester immobile, seule, lui convenait d’ailleurs parfaitement.
« KATHLEEN ! »
Le hurlement interrompit sa rêverie. Un profond soupir s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle se leva violemment. Elle ne supportait pas d’être bousculée, cela la mettait toujours de méchante humeur. Enfilant ses chaussures à la va-vite, elle attrapa également son blouson et sortit en claquant la porte. Signal suffisamment explicite pour ne pas tenter de la contrarier un petit peu plus. Enfin, cela serait à vos risques et périls car la demoiselle peut devenir particulièrement acerbe quand on s’aventure dans ce terrain miné qu’elle le dialogue lorsqu’elle est de mauvaise humeur. Dévalant les escaliers à toute hâte en manquant de tomber, elle se dirigea droit vers la porte d’entrée quand un nouveau cri de sa mère la figea sur place. Décidemment, elle n’aurait jamais droit à cinq minutes de repos à suivre. Avec une infinie lenteur, elle se retourna et, les bras croisés sur sa poitrine, fit face à sa mère.
« Kathleen, où penses-tu aller comme ça ? » « Dehors. » « Je peux savoir où ? » « Pas vraiment non. » « KATHLEEN. » « Très bien. Je vais chez Claire. » « Vraiment ? » « Tu veux une preuve signée c’est ça ? » « Ne me parles pas comme ça jeune fille. » « D’accord. Autre chose. »
Un instant de silence s’écoula alors que l’adolescente et sa mère se jaugeait du regard, avant que celle-ci n’acquiesce finalement d’un signe de tête en la laissant partir ? Sans demander son reste, elle quitta la pièce et sortit de la maison. La petite pluie maussade s’était muée en une averse agrémentée de violentes bourraques de vent. Encore une fois un peu comme son humeur, mais Kathleen n’y faisait même plus attention. Cela faisait plusieurs mois déjà que la météo semblait connectée sur ses humeurs, aussi étrange que cela puisse paraitre. Arrivée devant la vieille Ford qui lui servait de moyen de locomotion, la jeune femme hésita puis décida finalement de partir à pied. Elle connaissait le bois qui bordait leur maison comme sa poche, et n’avait aucunement l’intention de rendre visite à qui que ce soit. De plus, elle n’avait pas vraiment de problème avec la pluie : elle prendrait une bonne douche en rentrant et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Du moins en apparence. Plissant les yeux pour distinguer quelque chose à travers la pluie, ses cheveux tournoyant à cause du vent, elle s’avança sur le sentier, respirant profondément. La Nature avait quelque chose de sauvage, de mystérieux sous la pluie, et puisque personne n’osait sortir par ce temps là, elle ne risquait strictement rien.
Pendant une dizaine de minutes, elle marcha d’un bon rythme, fermant parfois les yeux quelques secondes pour savourer la sensation de calme et de fraicheur quand soudainement, la pluie cessa. Presque aussi rapidement qu’elle était arrivée. Kathleen s’arrêta, regarda autour d’elle, songeuse. Même pour elle, ce changement aussi radical était étrange, très étrange. Un long moment, elle resta ainsi, immobile, perplexe tandis que les nuages disparaissaient au profit d’une température glaciale mais ensoleillée. Frissonnant à cause de ses cheveux trempés, Kathleen fit demi-tour et commença à repartir à vive allure dans l’autre sens quand elle entendit un craquement. Sa respiration s’arrêta tandis que son cœur s’emballait : ce n’était pas normal, loin de là. Le vent reprit avec violence, surgit de nulle part au même moment que sa frayeur et elle ne pu s’empêcher d’y voir un lien quelconque. Un frisson parcouru son dos alors qu’elle scrutait les alentours et vit soudain apparaitre en face d’elle une silhouette. Elle n’était pas seule. Figée sur place, elle serra les bras contre sa poitrine en s’efforçant de rester impassible. Au fur et à mesure qu’il avançait vers elle, elle commençait à distinguer son visage. C’était un homme, du moins un garçon qui devait avoir à peu près son âge. Grand, bien bâti, il avançait lentement vers sans la quitter des yeux. Mais elle lieu d’écouter l’instinct lui disant de fuir, elle restait immobile. Fascinée. Enfin, il arriva en face d’elle et, sans la moindre gène, elle pu étudier le visage de cet inconnu. Sans même prêter attention à la rougeur de ses yeux qui étaient maintenant rivés dans les siens.
« Bonjour. » « Bonjour. » « Ne bouges pas. Tu n’as pas à me craindre. Tout ce passera très vite. » « Pardon ? Mais vous êtes malade ! »
Il eu l’air extrêmement surprit. Stupéfait même. Il ouvrit la bouche sous l’effet de la stupeur, sans qu’elle ne songe à tourner les talons. Elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passait, mais savait qu’elle ne devait pas rester avec lui. Il était dangereux. Tout son être le clamait. Mais comme une proie irrésistiblement attirée, elle attendit. Aux abois certes, mais elle attendit.
« Tu vas partir maintenant. Immédiatement. » « Mais de quoi vous parlez ? » « Tu es puissante Kathleen, tr.. » « Comment vous connaissez mon nom ? »
Il tressaillit, visiblement étonné de la voir rétorquer à chacune de ses phrases. Il paru l’évaluer du regard, puis lâcha finalement : « Tu as un pouvoir au fond de toi, mais je ne t’apprends rien. Maintenant part avant que quelque chose de ne t’arrive. »
La seconde d’après, il avait disparu.
La jeune fille crut avoir rêvé, mais pourtant les mots qu’il avait prononcé ne semblaient que trop vrais. Un pouvoir. Plongée dans ses pensées, elle tourna les talons et repartit en courant sur le sentir. Sans qu’elle ne sache pourquoi, des larmes roulaient sur ses joues. Et la pluie s’était remise à tomber. Lourde, froide et piquante. Comme le sens des mots que cet inconnu venait de lui dire. Car si elle refusait de l’admettre pour le bien de sa santé mentale, elle savait au fond d’elle-même qu’elle était la seule responsable de tous ces brusques changements climatiques. Par une raison qui défiait les lois de la physique les plus élémentaires.
***
Une. Puis deux. Puis cinq. Puis des centaines, des milliers, des millions. Les gouttes de pluie s’associaient les unes aux autres pour former une masse d’eau diluvienne, une averse comme l’on en voit que peu dans l’année . Une averse dissuadant les plus vaillants de faire un pas hors de chez eux, vous trempant des pieds à la tête en moins d’une seconde. Un orage en vérité, avec le tonnerre qui grondait au loin et les éclairs illuminant le ciel de zébrures. En soit, cela n’avait rien d’étonnant. C’était seulement un aléa du climat, certes peu pratique, mais rien de méchant. L’ennui, c’était que l’orage en question s’était déclenché il y a à peine une minute, succédant à un immense ciel bleu. D’une seconde à l’autre, les nuages étaient apparus, consécutif du changement d’humeur de la jeune Littleton. Un instant, elle était dans les bras de Gabriel, se sentait heureuse comme jamais à parler avec lui pendant des heures sans réel but. Juste être avec en sa compagnie lui suffisait amplement, mais un mot, une phrase et elle sortait de ses gonds. Il l’avait dite. Le charme était rompu, l’enchantement dans lequel ils avaient passé l’après-midi avait laissé place à une dispute dans les règles, une dispute comme ils avaient malheureusement l’habitude. Sauf que cette fois, elle ne voulait pas lui pardonner. Elle voulait qu’il sache ce qu’elle ressentait à ce moment précis, ce qu’il lui faisait traverser à cause de ses choix inconsidérés et égoïste. L’attachement qu’elle avait pour lui ne cautionnait pas tout, et sa conscience lui interdisait de laisser passer une telle chose. Tant pis si cela impliquait ne plus jamais le revoir, elle avait des convictions et ne pouvait pas y renoncer aussi facilement.
«Kathleen je t’en prie, calme toi. » « Non, non et NON ! Est-ce que tu te rends compte de ce que tu viens de me dire ? » « Oui, et alors ? Pourquoi en faire une affaire d’état, il n’y a pas mort d’homme ! » « Aujourd’hui peut être, mais demain ? GABRIEL TU AS BU DU SANG HUMAIN BON SANG ! »
Un coup de tonnerre la fit violemment sursauter alors que l’éclair n’avait fait que l’envelopper d’une aura angélique. Son regard dénué de toute trace d’affection se poser sur Gabriel et l’espace d’une seconde il ne répondit rien. Laissa un silence de mort planer entre eux. Un affrontement véritable de regards auquel la jeune femme mit brutalement fin en attrapant son blouson et ses clés avec violence. « Je t’avais prévenu. Tu ne peux pas faire ça. C’est finit. Je ne veux plus jamais te revoir, je ne peux pas. »
Elle tourna les talons comme une furie en faisant tournoyer ses longs cheveux et se dirigea presque en courant vers la porte. Il fallait qu’elle s’éloigne au plus vite, sinon elle se laisserait berner par ses beaux discours et son regard irrésistible. Sa main était à quelques centimètres de la poignée quand celle de Gabriel l’attira en arrière, l’obligeant à lui faire fasse. Kathleen tapa du pied sur le sol, serrant nerveusement des points sans cesser de le fusiller du regard. Elle lui en voulait tellement de ne pas tenir compte de ses objections. Finalement, elle n’était qu’une passage, l’humaine transie mais dont l’avis n’avait pas la moindre importance.
« Kathy écoute moi. » « Je ne m’appelle pas comme ça. » « Kathleen… » « Laisse-moi partir. » « Je peux parler ? » « Non, justement non tu ne peux pas. Il n’y a rien à dire. Laisse-moi. Maintenant. » « Je n’ai tué personne, tu le sais. » « Pas aujourd’hui mais tu l’as fait et tu le feras ! » « Je peux changer. » « Ce n’est plus mon problème. Tu as recommencé, ça me suffit. » « Je suis désolé, tu comprends ça ? » « Je m’en fiche. C’est terminé. Finit. C’est clair ? » « Attends … »
Sans rien ajouter, elle se retourna et ouvrit la porte. Dévala les marches en courant et démarra en trombe. Trempée. En pleurs.
**
Une heure s’était écoulée, et déjà Kathleen regrettait son geste. Blottie sous sa couette après une douche brûlante, lumières éteintes, elle broyait littéralement du noir. Sa raison lui assurait qu’elle avait agit de la meilleure qui soit, qu’il était totalement irresponsable d’avoir des sentiments pour un vampire consommant du sang humain. Mais si son cœur la faisait tant souffrir à cet instant précis, c’est parce qu’avant d’être un vampire et d’agir ainsi, Gabriel était la seule personne capable de lui arracher un sourire quand elle allait mal. Le seul qui déclenchait des soubresauts à son estomac. Le seul qui accélérait les battements de son cœur d’un seul regard. Le seul auquel elle pensait en s’endormant et en se réveillant. Le seul dont elle avait envie d’être dans les bras, d’effleurer le visage. Il était le seul dont elle était amoureuse et savait que quoi qu’elle fasse, elle ne pouvait pas changer cela. Elle avait eu raison de rompre, pourtant elle était dans un état pitoyable. Les larmes ne s’étaient pas arrêtées depuis que la porte s’était refermée. Les tremblements non plus. Et la certitude d’avoir commis la pire erreur de sa vie ne faisait que se renforcer. Agir avec raison mais souffrir d’autant plus. Ce n’était même comme s’ils étaient le couple parfait puisqu’ils passaient leur temps à se hurler dessus pour un rien, mais il était son oxygène, sa raison de se lever le matin. Ils n’aillaient plus se revoir et c’était probablement l’option la plus raisonnable. Mais aussi la plus difficile à supporter.
Le volume de ses écouteurs réglé au maximum, elle était dans sa bulle. Sans même entendre les paroles. Consciente que son existence allait une nouvelle fois changer. Il y avait eu leur rencontre et maintenant leur rupture. Définitive. Elle refusait de faire machine arrière, quoi qu’il arrive. Il en allait de son bien-être mental, elle ne pouvait supporter l’idée qu’il agisse ainsi. Sauf que ledit bien-être dépendant également de sa présence. Un dilemme cornélien qu’elle refusait de résoudre. Elle voulait rester éternellement terrée sous la couette, à ne penser à rien d’autre que son malheur et ne surtout pas affronter le monde extérieur. Se faire ermite loin d’ici était également envisageable. Tout, à condition qu’elle soit capable de penser à autre chose que la bêtise qu’elle venait de commettre.
Le morceau qu’elle écoutait se termina, et elle entendit des coups frappés à sa porte. Probablement sa mère qui avait pour une fois remarqué que l’expression de son visage était encore plus préoccupante que d’habitude. La possibilité de ne pas répondre était certes tentante, mais n’aurait fait que repousser l’échéance d’un dialogue inévitable. Elle poussa un bruyant soupir, puis baragouina quelque chose faisant office d’invitation à entrer. Le tout sans pour autant émerger de sa couette. Si sa mère avait de la nourriture, elle pouvait très bien la poser sur le côté. Une fois la musique coupée, elle entendit la porte s’ouvrir puis se refermer doucement. Probablement son père, plus délicat que la surexcitée qui lui servait d’épouse. Le plancher craqua sous le poids de pas qui s’arrêtèrent en face d’elle. Un pas délicat mais lourd. Son père ne dit pas un mot, attendant probablement un mouvement de sa part. Avec un nouveau soupir, Kathleen repoussa la couverture e manière à laisser apparaitre son visage. Et ouvrit la bouche de surprise.
Gabriel.
Il était là.
Son cœur s’arrêta un instant, ses paupières battirent pour masquer sans succès l’incompréhension de son visage, et elle ne prononça pas le moindre mot. Ne lui hurla pas de quitter sa maison. Ne lui demanda pas comment il était parvenu à entrer. Non, elle resta muette, se rapprochant de lui jusqu’à sentir sa respiration un peu plus rapide qu’à l’ordinaire. Elle scruta son visage, la courbe de sa mâchoire, ses yeux. Surtout ses yeux. Des yeux clairs fixés sur elle comme si elle était la chose la plus précieuse au monde, des yeux qu’elle aurait aimé contempler pour l’éternité. Alors lentement, très lentement, elle leva la main vers lui et lui effleura la joue du bout des doigts. Lui n’avait strictement rien dit. Savait qu’il ne devait pas la brusquer s’il voulait qu’elle lui pardonne. Kathleen se mordit la lèvre, indécise quand à la suite des évènements, puis fit ce que son instinct lui dictait. Elle l’attira vers elle, se lova contre sa poitrine et ferma les paupières. Son odeur l’assaillait de toute part, une odeur unique qu’elle aimait tant. D’une voix à peine audible, elle murmura son nom mais ne fit rien de plus. Elle ne voulait que lui. Quoi qu’il arrive. Elle l’aimait trop pour lui reprocher son mode de vie maintenant.
Dernière édition par Kathleen Littleton le Dim 29 Nov - 19:21, édité 5 fois
Sally Driscoll CORRUPTADMIN ♠ kill with me tonight
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 21 Oct - 23:32
Y a de joulies images par ici je dirais même plus, il y a de joulies images mouvantes par ici Ce moment a mis du temps à venir mais... BIENVENUE Pour la musique
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 21 Oct - 23:37
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 21 Oct - 23:39
BUTTER • Si tu savais comme ça me fait plaisir à moi aussi d'être là Et puis Melissa te va tellement bien, ça me fait penser à LTK
SISSI D'AMOUR • T'as vu comme elles sont belles les n'images qui bougent Vu le temps que j'ai passé à tenter de les mettre je suis contente que tu aimes On va dire que l'attente est maintenant récompensée Oui, j'adore ce morceau. C'est beau
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 25 Nov - 22:21
Ca avance biiiien par ici
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 25 Nov - 22:26
Sissi a été un élément déclencheur tout à l'heure, j'ai du écrire plus de la moitié de ma fiche en une soirée et si je n'avais pas eu des trucs à raviser, j'aurais probablement terminé de suite
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 25 Nov - 22:40
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 25 Nov - 22:43
(J'ai rien d'autre à dire AH SI ! JE LES AIME ET JE T'AIME )
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Mer 25 Nov - 22:48
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Ven 27 Nov - 21:35
Je t'interdis d'étaler ma perfection sur la place publique
Je ne pense pas avoir été un élément déclencheur tu es seulement victime toi aussi du Syndrome Sissi les symptômes sont simples. Tu ne fifiches pas pendant des jours entiers jusqu'à ce qu'elle se fasse en quelques heures c'est très courant
Nellie Sundberg WTF | Give me something that's real, give me half of your bitterest pill
Messages : 658 Age : 35 Pseudo : Nana! Crédits : Geronimo Thrill et library_of_sex.
VOICES IN YOUR HEAD my stairway goes to: lieu d'habitation what feels good tonight:
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Ven 27 Nov - 22:17
Je vous encourager à m'éternuer dessus, je veux contracter cette maladie
Invité Invité
Sujet: Re: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down Dim 29 Nov - 19:22
J'ai une annonce : je viens de terminer Si si, ce n'est pas une blague, je viens enfin de terminer une fiche, c'est pas magnifique ?
Accueil 
Dernières images 
Sujet: Kathleen LITTLETON • when my world's upside down 
Je te réserve la demoiselle, Co-Impératrice chérie 
Vu le temps que j'ai passé à tenter de les mettre je suis contente que tu aimes 
tu es seulement victime toi aussi du Syndrome Sissi 
c'est très courant 
