CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?...
2 participants
Auteur
Message
Invité Invité
Sujet: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... Lun 16 Nov - 2:03
•• CONRAD NARCISSE EINWÖJEN •• feat. johnny depp
You're not your job. You're not how much money you have in the bank. You're not the car you drive. You're not the contents of your wallet. You're not your fuckin' khakis. You are not special. You are not a beautiful or unique snowflake. You are the same decaying organic matter as everything else. We are the all-singing, all-dancing crap of the world. We are all part of the same compost heap.
Fight Club
Invité Invité
Sujet: Re: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... Lun 16 Nov - 2:03
DATE DE NAISSANCE : 4 février 1978 LIEU DE NAISSANCE : Berlin Est (RDA) GROUPE SANGUIN : AB - STATUT SOCIAL : Célibataire
Bien que le 4 février 1978 soit inscrit dans les registres d'état civil comme le jour de sa naissance, Conrad a, en réalité, vu le jour aux alentours du 19 décembre 1977. Si la date est d'abord inexacte et ensuite si imprécise, c'est parce que sa génitrice l'a mis au monde dans le fin fond d'une cellule de la Stasi, à Berlin Est, au cœur de la République Démocratique d'Allemagne. Comme beaucoup d'enfants de criminels politiques, Conrad a été confié à un administrateur allemand communiste qui l'a fait passer pour son fils en quelques procédures officieuses. Il n'apprendra la vérité que près de trente ans plus tard.
▬ NOTHING & EVERYTHING
→ OCCUPATIONS DIURNES : bien qu'il soit le plus officieusement du monde un agent gouvernemental spécialisé dans les missions d'infiltration, Conrad est un fugitif activement recherché par ses propres employeurs. Tombé en disgrâce il y a de cela deux ans pour traîtrise, il a accumulé près d'un an et demi de cavale avant d'être arrêté et incarcéré au Mexique. Préparé pour un transfert à destination d'une cellule hautement sécurisée du Pentagone, c'est en chemin, au coeur de la Louisiane, qu'il s'évade. Entraîné pour survivre dans n'importe quel milieu et à n'importe qui, il devient l'officieuse proie d'une véritable chasse à l'Homme. Le plus officiellement du monde, Conrad Einwöjen n'existe pas. Ou plutôt plus depuis près de dix ans, date de son décès dans un tragique incendie. Il est ainsi impossible de définir le moindre emploi, la moindre occupation ou la moindre filiation à aucune forme d'organisation, publique ou privée, professionnelle ou personnelle. D'ailleurs, dans les faits, la seule chose que Conrad fasse vraiment de son temps, et plus globalement de sa vie, c'est survivre.
→ CONVICTIONS : s'il a fait dans le renseignement de toutes sortes, les vampires (et toutes les autres créatures connues ou inconnues d'ailleurs) n'ont jamais été son affaire et il s'est très aisément dispensé d'avoir le moindre avis sur la question, même quand le sujet pouvait être le plus brûlant. Globalement, il se prononcerait probablement neutre. D'abord parce qu'il considère ne pas en savoir suffisamment sur le sujet pour juger et ensuite parce qu'il a l'exacte connaissance ce qu'un prédateur peut être en étant seulement et simplement humain. En réalité, comme il ne considère pas les vampires comme étant vraiment supérieurs - en intelligence, en puissance ou en quoi que ce soit - il ne les voit comme autant de proies que de prédateurs supplémentaires. En outre, il ne faut pas oublier qu'il est l'exacte preuve qu'un être humain peut faire couler au moins autant de sang qu'un vampire, et guère nécessairement pour des raisons de vie ou de survie.
→ SIGNES PARTICULIERS : • Professionnel de l'infiltration, Conrad est caméléon comme l'on n'en fait que très peu. Il s'agit de l'apprentissage de toute une vie visant à faire de lui un être parfaitement impersonnel et ainsi capable d'absorber et de reproduire avec réalisme n'importe quel personnage, du plus inattendu au plus commun. Il est autant quelqu'un que personne, et changeant ainsi en ayant mille visages : l'organisation pour laquelle il travaillait jusque-là avait recueilli pas moins de 372 identités différentes à travers le monde. • Quoi qu'il soit la proie, il est avant tout un chasseur. Ses talents ne lui seraient d'aucune utilité si sa vie n'était pas consacrée à pister des individus, que ce soit pour les exécuter ou seulement pour les retrouver. Prédateur compétent, Conrad est tout simplement un homme de terrain, à l'aise sur tous les fronts et aux techniques de profilage aussi artisanales qu'elles se montrent efficaces. Il sait apprendre ses proies pour les retrouver et, à l'inverse, il sait comment se chasser lui-même et donc comment s'esquiver de ses prédateurs. Il n'a aucune vie. Ni amis, ni famille, ni passé, ni présent. Conrad n'existe pas. • Polyglotte, il parle (par ordre de maîtrise) allemand, anglais, russe, hébreu, arabe et espagnol. Il faut savoir que, même nationalisé américain, Conrad est un allemand convaincu et patriote. Sa loyauté envers le gouvernement des États-Unis s'arrête là où commencent les intérêts de l'Allemagne. • Il appartient au 1% de la population mondiale du groupe sanguin AB négatif : bien qu'il soit au plus près du receveur universel (AB positif), une maladie de sang détecté dans l'enfance l'empêche de donner autant que de recevoir, ses anticorps détruisant tout globule rouge ne lui étant pas premier. Plus largement que le sang, Conrad ne peut recevoir ni donner aucun organe ou transfert organique. • L'objet qu'il dit le plus primordial est un paquet de cigarettes, puisque, prétend-il, demander du feu demeure le premier moyen d'aborder n'importe qui le plus innocemment du monde. Même s'il n'a jamais véritablement fumer autrement que pour se compléter un rôle, Conrad est assez indissociable d'une cigarette. Peut être serait-ce le meilleur moyen de le repérer ?... si ce n'était justement pas si commun. • La devise nationale allemande, Einigkeit und Recht und Freiheit, lui a été tatouée à l'intérieur du poignet gauche lors de la chute du Mur de Berlin. En entrant dans les services secrets, il a dû l'ôter à en garder la cicatrice. Il s'efforce, en général, de porter une montre pour dissimuler la marque grâce au bracelet. De la même manière, et même s'il porte un nombre conséquent de cicatrices sur le corps, il protège la vue d'une autre cicatrice d'une vingtaine de centimètres allant de son aine jusqu'au bas de son abdomen. Ce sont les deux seules particularités physiques capables de l'identifier. • Il ne boit ni alcool ni café, ni aucune forme d'addictif quelle qu'elle soit. Cela ne l'empêchera pas d'en commander et de feinter son absorption pour couvrir ses goûts et ses obligations.
• Depuis qu'il s'est évadé, il utilise l'identité de Narcisse Willingham, en l'honneur de son second prénom tout d'abord (qu'il a radicalement refusé de porter dans aucune de ses identités alternatives jusque-là) et ensuite en parallèle de l'agent spécial Willingham, la profiler en charge de son cas depuis maintenant deux ans. Ce serait en quelques sortes un hommage si ça ne pouvait pas aller jusqu'à donner la sensation facétieuse qu'ils sont mariés. • Loin des grands films hollywoodiens, Conrad n'est pas un super agent aux techniques hors du commun et imparables, capable de contre-carrer tout un gouvernement. Loin de là. Évoluant dans une dimension beaucoup plus réaliste, il sait qu'il a bénéficié d'aide dans son évasion sans véritablement comprendre comment et pourquoi. Ce qu'il ignore encore, mais qu'il pourrait bientôt apprendre, est que l'agent spécial chargé de sa traque, et partenaire de Willingham d'ailleurs, n'est autre qu'une créature mythologique férue de chasses à l'Homme, et plus encore de ce dernier gibier pour en écourter le plaisir sans relancer la donne. • Il écume la Louisiane depuis cinq jours, cinq jours qu'il a passés à progresser le plus possible pour élargir la zone de recherches des autorités sur sa piste. • Les seules choses dont il dispose de manière effective se résument à une tenue décente, une veste, et quelques cigarettes.
Citation :
PSEUDO : SPF OU J'AI CONNU LE FORUM : via un conseil d'ami POURQUOI JE ME SUIS INSCRIT : en simple commentaire, le design ne me branche pas spécialement... ben oui, il faut de tout pour faire un monde, mais le contexte m'a complètement séduit. Il me fallait juste un personnage dans une situation compliquée à intercaler dans une autre situation compliquée.
Dernière édition par Conrad N. Einwöjen le Lun 16 Nov - 15:53, édité 8 fois
Invité Invité
Sujet: Re: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... Lun 16 Nov - 2:03
▬ BREAKDOWN & CONFESSION
→ ANECDOTE :
SIÈGE DU BFV, COLOGNE 4 avril 2007 - 18h23
Poussant la porte du bureau encore escorté par deux hommes en costume sombre, Conrad tâcha de réprimer l’ardent frisson répandu dans sa nuque à la vue du gigantesque portrait de son père accroché au mur. A l’écouter, l’on n’avait plus vu tel mégalomane depuis Lénine ou Staline. Et c’était très exactement l’objet de sa visite en ce lieu qui n’en finissait plus de le répugner désormais. Pour être exact, c’était la première fois qu’il éprouvait une telle angoisse, comme une incertitude qui ne demandait qu’à basculer du côté du désespoir ou de la colère, suivant un infime facteur de balancement. De toutes les situations douloureuses qu’il avait eues le sentiment de vivre, celle-ci était la plus pénible. Et l’homme qui se disait son père ne le vit même pas. « Je t’en prie, assieds-toi. » Quoi que Conrad n’eut aucune envie de prendre ses aises quand il ne les avait pas, il obtempéra en silence. Son père s’installa derrière son bureau, laissant le soleil pénétrer par la fenêtre et se répandre sur ses épaules telle une aura. Le cœur de Conrad manqua un battement et il sentit sa gorge se serrer autant que son estomac se soulever de dégoût à cette vue. « Qu’est-ce qui amène notre si performant agent américain à rentrer au pays ? » Caressant la table du bout des doigts, Conrad n’osa plus regarder son interlocuteur dans les yeux à partir de ce moment, comme s’il avait craint une réaction, ou peut être plus simplement d’être transformé en une statue de pierre, pétrifié par un démon. Un démon de chair et d’os, un démon humain, mais un humain monstrueux. « Je me suis rendu compte, engagea-t-il aussi sereinement qu’il le put, qu’à m’être tant projeté dans l’avenir, j’en avais oublié de certifier le passé. »
Reculant sur son fauteuil de cuir noirci, l’homme jaugea intensément son fils comme s’il n’avait pu comprendre l’étrange subtilité d’un tel propos. Pourtant, et en osant un faible regard pour celui-ci, Conrad savait qu’il avait parfaitement compris là où il voulait en venir. D’ailleurs, cette réaction presque trop placide en finit d’anéantir la sensibilité de l’allemand qui, atterré que ce fût si évident et si anodin pour son père, se démontra aux antipodes de tous ses caractères les plus calmes et les plus maîtrisés.
« J’ai passé les trois quarts de ma vie à tout faire pour te ressembler. - Regarde ce que tu es devenu, Conrad, répondit l’autre imperturbable. Nul n’aurait pu mieux te construire que moi. - Me détruire, père ! S’emporta Conrad en se mettant sur ses deux pieds. Humanité ! Sentiments ! Compassion ! Clémence ! Tu m’as construit à ton image, l’image d’un bâtard d’administration à la solde d’un régime répressif et meurtrier ! Un criminel ! Un dictateur ! - Silence ! »
Les deux hommes jusque-là chargés de son escorte étaient entrés, alertés par le bruit. Ils avaient déjà la main à la ceinture, prêts à dégainer devant la moindre menace. Pourtant, si Conrad semblait prêt à se jeter sur lui, son père se contenta de rester froid, légèrement crispé, et même fébrile, mais d’une impassibilité toujours grandissante. « Ta mère ne pouvait rien pour toi. Elle allait être exécutée, elle… » C’en fût trop pour un homme aussi meurtri qu’il était désormais désabusé. « Chien ! » Passant par-dessus le bureau avec l’agilité d’un fauve, Conrad se jeta sur l’homme et l’emporta dans sa chute. A peine au sol, il l’accabla de coups toujours plus violents jusqu’à qu’il fût maîtrisé par les deux molosses venus au secours de leur supérieur. « Communiste ! Chien ! Bâtard ! Meurtrier ! » Les insultes se firent plus nombreuses encore et s’il avait tenu l’anglais jusque-là au nom de conditions diplomatiques, l’allemand prit le dessus au fur et à mesure qu’il s’étendait en injures de toute sorte. Son père fût remis sur ses jambes et il réorganisa son apparence en quelques mouvements incertains. « J’ai fait pour toi plus qu’elle n’aurait jamais pu le faire, Conrad. Elle était condamnée et, en tant que tel, toi aussi. » Le souffle court, sa cage thoracique soulevé en saccades, Conrad tentait de se défaire de la prise des deux hommes. « Ose prétendre encore une fois que tu m’as sauvé la vie, et je te tue ! Tu entends ? Je te tue ! » Réprimant avec une évidence flagrance du dégoût, le haut fonctionnaire de la sécurité intérieure allemande tenta de prendre sur lui et de mesurer où se situait la frontière entre une relation entre un père et un fils et le rapport entre un représentant de l’ordre et un simple citoyen lambda.
« Tu comprendras un jour que je n’avais pas d’autres choix. - On a toujours le choix, rétorqua froidement Conrad. Ma mère a préféré mourir que de servir Moscou. - Ta mère était une putain ! ragea l’homme. - Je vais te… »
Cette fois, quoi qu’il tenta de se défaire de ses geôliers, ceux-ci le mirent brutalement au sol et lui assénèrent deux coups au visage qui suffirent à le sonner. Il n’entendit plus exactement ce qu’il vint à se dire dans le bureau et, pour dire vrai, il avait la sensation que tout ce qu’il devait savoir, il le savait désormais.
Depuis qu’il avait découvert, il y a deux mois de cela, que son groupe sanguin, particulièrement rare, n’était pas le même que celui de son père ou sa mère, Conrad avait vu son monde idéal s’écrouler littéralement. Dans un tout autre système et avec une toute autre Histoire, il aurait pu simplement croire à l’adoption, un petit mensonge pour le protéger, mais comprendre que l’on était le fils d’un homme ayant servi un régime totalitaire et s’étant approprié ses avantages jusqu’aux confins de l’inhumain, c’était à peu de choses près aussi insupportable qu’une pure et parfaite trahison. Quand il avait fait le choix de servir les intérêts occidentaux, et donc américains, aux détriments de la résistance communiste russe après la Chute du Mur de Berlin, Conrad n’avait jamais pensé qu’il protégerait par là-même des intérêts politiques le dépassant strictement. Il avait cru agir pour l’intérêt commun et avait fini par comprendre qu’il n’avait agi que dans l’intérêt d’un seul. Son père l’avait formé à être un excellent agent double… mais c’était celui-là même qui s’était fait doubler.
PRISON D'ÉTAT, GUALADAJARA 18 octobre 2009 - 04h02
« Il fait humide ici. - Ah ? Vous avez remarqué vous aussi. »
Lui délivrant un sourire complice, Conrad l’invita à prendre place sur la chaise placée à l’exacte opposée de la table, adroitement placée au centre de la salle d’interrogatoire. Elle respirait, en effet, la crasse accumulée par l’humidité, et tout était principalement transpiration et autres déchets organiques humains, depuis l’urine jusqu’au sang. L’agent spécial Willingham ne s’arrêta cependant guère à cette considération insalubre qui, semblait-elle penser, était en adéquation avec l’esprit mexicain. Non pas qu’ils furent sous-développés mais plutôt qu’ils avaient encore moins d’égard à l’encontre des prisonniers que les américains eux-mêmes. Cela étant dit, ceci n’était que des suppositions émises par Conrad qui, bien moins profiler qu’elle ne l’était, aimait jauger son prédateur avec cette attention quasi malicieuse.
« Ne me regardez pas comme ça, lui indiqua-t-elle en ouvrant son dossier. - Comme ça comment ? fit-il, faussement ingénu. - Comme si vous mourriez de convoitise pour moi. »
Dans un sourire amusé, il haussa les épaules en considérant qu’elle n’était pas aussi sérieuse qu’elle voulait bien le démontrer. Depuis deux ans qu’ils se connaissaient, Conrad savait qu’elle le connaissait parfaitement, dans ses instincts, dans ses envies et dans ses priorités, et c’était bien l’affaire des profilers, n’est-ce pas ? Elle savait exactement comment il pouvait réagir, pourquoi il le faisait, ou presque. Pourtant, si elle l’avait appris si bien c’était aussi parce qu’il l’avait laissé faire et qu’il avait fait le choix de l’imprégner de la sorte. L’agent Willingham pouvait être aussi brillante qu’elle le voulait, Conrad, lui aussi, n’était pas le dernier à utiliser le profilage dans ses chasses.
« Vous n’êtes pas facile à attraper, agent Einwöjen. » Il haussa de nouveau les épaules. « C’est mon métier, agent Willingham. » Elle le dévisagea un instant, et il sut qu’elle cherchait à mesurer son degré de suffisance personnelle par cette remarque. La garce. « Où est votre beau collègue ? reprit-il alors. » Elle fit mine de n’avoir rien entendu et commença à lui exposer de quelle manière il allait être transféré jusqu’au Pentagone pour, disait-elle, être interrogé et jugé selon des lois équitables et à la mesure de sa trahison. « Vous couchez ensemble ? » Elle releva la tête, hésitante. « Je vous demande pardon ? » Conrad eut un sourire entre exultation perverse et curiosité enfantine. « Avec votre collègue, précisa-t-il alors. » Encore une fois, elle ne répondit pas, mais au léger temps de réaction qu’elle avait pris à répondre, Conrad conclut qu’elle s’était interrogée sur la manière dont il avait pu apprendre ou deviner une telle chose. C’était facile de surprendre un profiler à bien des égards, pour peu que l’on joue son jeu quand il croyait jouer le vôtre.
« Pourquoi fuir la justice ? » Cette fois, ce fût Conrad qui fût atterré de ce retournement de situation. Il y avait fort à parier qu’elle savait qu’aucune caméra ne filmait cet échange. « Pourquoi avoir trahi votre pays, agent Einwöjen ? » Relevant la tête un peu plus, Conrad la jaugea du regard en fronçant légèrement les sourcils. Elle plongea si intensément son regard dans le sien qu’il se sentit un instant désarmé de ne point se prononcer en répartie. Il finit par se pencher sur la table, geste devant lequel elle ne broncha pas une seconde en sachant qu’il était enchaîné. « Vous voulez dire, pourquoi est-ce que j’ai tué à un haut responsable de la coopération allemande ainsi que trois de nos représentants nationaux ? » Sans véritablement approuver, son silence le fit pour elle. « Parce que je suis fou sans doute. »
« Agent Einwöjen… - Écoutez. Même si je vous disais que nos représentants m’ont fait assassiné des hommes et des femmes en prétendant éradiquer des menaces pour l’ordre mondial dans le seul but de contenter, en vérité, leurs propres intérêts et de justifier leurs crimes odieux, vous ne me croiriez pas. Même si je vous disais qu’avoir assassiné mon père a été mon plus grand service rendu à l’ordre mondial, vous ne me verriez que tel un traître plus affirmé. Même si vous conceviez un jour que vous travaillez pour les mauvaises personnes, même si vous finissiez pas comprendre qu’aucun terroriste ou indigène n’est le problème de ce monde, même si vous voyiez en moi le stupide pantin d’un pouvoir total étendu sur le monde pour le compte des restants de la Guerre Froide, vous finiriez seulement à mes côtés sur la chaise électrique. Rien de plus. - Conrad… - Je m’évaderai, agent Willingham. Vous avez encore de longues années de carrière devant vous... Je m’évaderai. »
Dernière édition par Conrad N. Einwöjen le Lun 16 Nov - 17:34, édité 3 fois
Invité Invité
Sujet: Re: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... Lun 16 Nov - 7:18
WOW JOHNNY DEPP LE GRAND. :bleu): Bienvenue.
Invité Invité
Sujet: Re: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... Lun 16 Nov - 7:41
C'est ce que j'aurais tendance à appeler le choix d'avatar parfait.
BIENVENUE.
Sally Driscoll CORRUPTADMIN ♠ kill with me tonight
Sujet: Re: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... Lun 16 Nov - 17:57
Succint pour toi, peut-être, mais tout ce qu'il me faut pour valider est présent. Donc bon jeu
Invité Invité
Sujet: Re: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... Lun 16 Nov - 18:02
Merci !...
(J'ai eu une réaction significative en m'apercevant de la couleur de mon groupe... ah, c'est quoi cette couleur ? Oui, parce qu'après le type qui choisit son perso pour l'avatar, il y a le type qui choisit son perso pour la couleur du groupe. Sauf que là, je me suis planté.)
Sally Driscoll CORRUPTADMIN ♠ kill with me tonight
Accueil 
Dernières images 
Sujet: CONRAD • who's the hunter and who's the prey, hm ?... 
:bleu): 
. Tu ne veux pas être dans le groupe des humains juste à cause de la couleur ? 